CHAIRE DE VERITE ET DE REVELATION
Chaire de vérité en chene, faits par JOSEPH DUCAJOU (1823 – 1891)
Révéler et propager la foi, répandre la Bonne Nouvelle, sont des tâches primordiales de l’église. Loin avant les micros et systèmes audio la chaire était un point central de l’édifice; elle se trouve en effet au milieu de la communauté des fidèles. Du temps ou l’Eucharistie s’officiait en latin au maître-autel, loin des fidèles, le prêtre montait en chaire pour le sermon, et les paroissiens tournaient leur chaise dans sa direction. Comme la plupart des chaires, la présente a ausi un baldaquin: c.a.d. un abat-voix pour rabattre la voix de l’officiant vers le public. (on fait également usage de panneaux de résonnance dans les salles de concert moderne pour mieux diriger le son). De la chaire on propageait et expliquait le message de l’évangile; l’officiant invoquait l’assistance de l’Esprit-Saint pour l’éclairer, cela explique la présence de la blanche colombe (symbole du Saint-Esprit), au milieu du dôme, juste au-dessus du prêtre. Notre chaire fait encore allusion à d’autres symboles: voyez les fruits sculptés sur les piliers d’escalier, ce sont des grenades. C’étaient dans l’antiquité symboles de la fécondité: elles sont pleines de pépites ou semences, c’est la raison de leur présence sur une chaire: la bonne parole doit répandre et révéler la foi. La chaire est en désuétude. Le sermon se fait actuellement au lutrin se trouvant à gauche du maître-autel centré au milieu du chceur, lutrin et chaire restent présents pour propager la parole de Dieu.
NOTRE DAME DE LA CITADELLE
Aprés les troubles de 1566 le duc d’Albe succéda, en tant que gouverneur des Pays-Bas, à Marguerite de Parme et il y mit de l’ordre avec ses troupes espagnoles. Il débuta, sur territoire de la paroisse de Saint-Georges, la construction d’un chateau-fort au-delà de la porte dite de Kronenbourg. En 1574 une nouvelle paroisse vit le jour autour de la chapelle de la citadelle. Au dessus de son entrée trôna une statue de la vierge qui acquit bientôt le nom de “Notre-Dame de la Citadelle”, et en 1588 une confrérie y fut établie. La dévotion dévolue à la statue eut une vie nettement supérieure à l’occupation espagnole.
En 1821 la statue fut transportée en l’église Saint-Joseph où elle connut une nouvelle vénération. Lorsque cette église dût être abandonée elle trouva refuge temporaire à l’école Terninck toute proche, et le 8 septembre 1853 elle fut transferrée en grande pompe vers la nouvelle église Saint-Georges.
CONFESSIONAUX ET RECONCILIATION
Confessionaux et panneaux en chene sculptes, faits par: FRANCISCUS ANDREAS DURLET (1816 – 1867)
Chacun de nous déroge parfois à l’idéal chrétien et commet des actes à éviter. Dans le confessional il peut s’épancher et confier ses péchés au prêtre-confesseur qui vous pardonne (en donnant l’absolution) lorsqu’il estime la contrition sincère. Ainsi l’on peut se réconcilier à nouveau avec Dieu et son prochain. Ce que l’on confie en confession reste strictement secret; le prêtre ne peut d’aucune façon le divulguer. En fait il ne distingue d’ailleurs pas bien qui lui fait face; l’anonymat du pénitent est plus ou moins préservé par le grillage entre eux. Les confessionaux dans cette église ne sont plus employés, bien qu’une confession personelle soit toujours possible en accord avec le prêtre de la paroisse. Néanmoins la “réconciliation” a une place importante dans la vie de la communauté paroissiale. En péparation des fètes principales de l’église (Noël, Pâques,..) on tient un service dit de réconciliation, ou le prêtre impose les mains sur chacun des fidèles pésents, et s’y soumet aussi lui-même, en signe de pardon et de réconsiliation avec Dieu et chacun de nous.
RELIQUAIRE DE SAINT ROCH
Faits par: EGIDE JOSEPH WATLE (1803-1879)
Saint Roch, imploré pour les maladies contagieuses, est vénéré de tout temps en l’église Saint Georges. Dès 1384 un autel lui était dédié, et la date anniversaire fetée chaque année. En 1859, lors de l’éruption de la terrible épidémie de cholera, une association fut fondée, et fut élevée un an plus tard en confrèrie.
A l’occasion de la donation du merveilleux reliquaire 39 autres reliques de saints implorés pour la peste furent ajoutées à celle de Saint Roch. l’Autel dont question ci-dessus, à disparus avec la disparition de l’ancienne église Saint Georges.
STATUE DE SAINT GEORGES
Ancienne statue processionelle du 17ième siècle qui reçut des arnements au cours des ans. (D’ artisan inconnu).
La légende de Saint Georges, qui tua en Lybie un dragon terrorisant une ville ne date que du onzième siècle. Toutefois des études historiques indiquent que le culte remonterait au troisième siècle. Saint Georges était-il un soldat Romain? Vivait-il du temps de l’empereur Dioclétien? Est-il originaire de la province romaine de Capadoce? Fut-il martyr en Lydie (Palestine)?
Rien de tout cela ne peut être confirmé par le peu de sources mais sa sépulture fut en tous cas vénérée en Lydie dès le sixième siècle et son culte fut déja répandu à ce moment en orient. Des siècles plus tard les croisés importèrent le culte de Saint Georges en occident. Il devient le patron des combattants, des organisations militaires, des ordres de chevaliers et des guildes des arbalétriers. Des pays, contrées et des villes se mirent sous sa protection. Son culte est le plus répandu en Angleterre ou fut établi sous son autorité l’Ordre de la Jarretière en 1348. Le peu de données certaines concernant l’identité du Saint seraient une preuve d’authenticité. Est-ce un argument subtile